19 cas originaux de street marketing
De l’arrêt de bus aux immeubles, aujourd’hui, tout est couvert par la publicité. Il semblerait qu’il est impossible de ne pas être sollicité, que ce soit sur internet, ou dans la rue.
Ceci dit, quand on prend le temps d’analyser toutes ces campagnes, certaines méritent le détour. Certaines, en effet, sont tout simplement brillantes.
Certaines d’entre elles capturent notre attention à l’aide de somptueuses images ou juste parce qu’elles sont tout simplement ingénieuses.
Au final, les meilleures publicités sont celles qui auront suscité en nous de l’émotion telle que celle de la joie, la tristesse, la colère ou même celle de la faim.
Et nous arrivons au point qui nous intéresse : votre prochaine campagne.
Les cas cités de street marketing doivent être vus comme ce qui est à faire et, paradoxalement, plus à faire.
L’exercice pour chacun d’entre eux est de vous demander ce qu’il manque, ce que vous auriez pu faire à la place, ou comment vous auriez pu faire avec le même brief mais sur une cible différente (pourquoi pas la vôtre).
Cette méthodologie n’est pas nouvelle, je la proposais déjà pour faire de vous un copywriter hors pair (pour découvrir ou lire cet article, c’est ici : “4 exercices pour améliorer vos compétences en copywriting”).
Ainsi, place à l’émerveillement ou/et à l’exercice.
Street marketing : Le cas Imodium
Street marketing : Le cas du restaurant Old Timer
Street marketing : Le cas Mac Donald’s
Street marketing : L'affiche de film catastrophique
Street marketing : L'exemple de la marque de dentifrice Formula
Street marketing : L'exemple de la police nationale
Street marketing : Le cas Siemens
Street marketing : Le cas de la sécurité routière
Street marketing : Le cas Honda
Street marketing : Le cas Ikéa
Street marketing : Le cas Mc Donald’s (service de nuit)
Street marketing : Le cas The Economist
Street marketing : Le cas Chevrolet
Street marketing : Le cas Coca-Cola
Street marketing : Le cas Allstate
Street marketing : Le cas Oral B
Street marketing : Le cas de l'avocate en divorce Sabina Stobrawe
Street marketing : Le cas de l'association américaine ADA
Street marketing : le cas de la série télévisée House of The Dragon
Une publicité au poil pour Bic.
L’annonceur réussit ici une jolie en matière d’innovation marketing.
Le gazon a ici été tondu soigneusement pour coller avec le rasoir.
L’herbe peut être toujours plus verte mais ici la démonstration est éclatante : on obtient un gazon plus “propre” avec Bic.
Je ne sais pas s’il y avait une réelle intention derrière mais l’on peut y voir un clin d’œil à la question du ménage.
Pour conclure, on peut constater ici la simplicité se conjuguer avec la force de l’idée.
L’entreprise Imodium nous présente ici sa nouvelle formule anti-diahrée.
Et elle ne laisse pas indifférente…
Ce type de sujet étant un sujet délicat à traiter, comme beaucoup de sujets touchant à la santé, on peut y noter l’humour présent au sein de cette annonce comme celle de l’utilisation de la modélisation 3D.
Contrairement à l’affiche BIC c’est uniquement le problème qui est illustré, et le produit apparaissant comme l’unique solution.
Au sens figuré comme au sens propre, difficile de passer à côté de cette pub pour un restaurant.
On pourra noter la très ingénieuse intégration avec le décor existant là où, habituellement, une simple affiche est posée.
Note : Billboard créé en 2007 par l'agence Demner, Merlicek & Bergmann.
Voilà une pub qu’une entreprise comme JC Decaux pourrait proposer à ses clients dans la restauration.
Une intégration forte dans cette annonce.
On notera ici qu’il s’agit simplement d’une présentation produit.
Pas de problème, ni de bénéfice produit mis en évidence. C’est peut-être la limite de cette affiche publicitaire qui n’en demeura pas moins spectaculaire.
En tout cas, pour les afficionados de la marque, c’est une campagne qui aura au moins le mérite de chauffer les cœurs.
Prenez une créativité hors norme, ajoutez-y une dose de culot monstre et vous avez une affiche publicitaire exceptionnelle.
“The day after tomorrow” est un film catastrophique, de type fin du monde. Ainsi quoi de plus logique qu’une affiche à moitié dans les eaux. Cela paraît de l’évidence après coup, mais il fallait y penser lors du brief.
En matière de création d’émotion, le pari est réussi : un sentiment de fin du monde est bien au rendez-vous.
Qui n’a jamais utilisé ses dents pour autre chose que pour manger ?
Avec cette annonce, OT met tout le monde d’accord de manière singulière.
Ici le bénéfice est montré de manière éclatante.
Comment promouvoir la confiance de la population auprès de la Police ?
C’est très probablement la question à laquelle à dû répondre les créatifs en charge de cette originale campagne.
Bon, certes, la confiance ne s’affiche pas uniquement aux bras musclés d’un agent de police mais cette campagne a le mérite de jouer sur de l’humour et de brillamment s’intégrer avec le paysage. Ce qui n’est pas pour déplaire.
Il n’y a pas qu’en France que l’on a des idées.
En Russie également. Voilà une campagne pour une compagnie d’assurance qui a joué à fond sur l’expression “ça sent le gaz”.
Sur les deux ressorts classiquement utilisés par le copywriting entre le bénéfice et les conséquences de l’inaction, nous sommes entre les deux : c’est-à-dire de montrer le problème.
Copywriting qui s’accompagne d’une réalisation particulièrement brillante faisant croire à d’importants dégâts sur le building.
À titrer personnel, j’aime beaucoup ces affiches qui se servent des éléments déjà présents pour appuyer le message.
Ici Siemens qui se sert de l’entrée pour mettre en avant son batteur électrique.
Les accidents de la route causent encore beaucoup de morts et les campagnes publicitaires se succèdent pour arrêter l’hécatombe.
Malgré cela toutes les consignes de sécurité ne sont pas toujours respectées et notamment celle consistant à attacher sa ceinture de sécurité à l’arrière.
Cette campagne ci-contre tout en faisant appel à un ressort psychologique fort -un objet lié à l’enfance ne frappant pas que les esprits- nous rappelle de manière frontale l’enjeu d’être attaché même en étant dans le siège arrière.
À noter : DHL est connu dans le milieu publicitaire pour ses campagnes publicitaires absolument brillantes. Celle-ci ne fera pas exception.
Audace et ingéniosité sont les termes qui pourraient caractériser ce singulier et impactant dispositif marketing.
Comment illustrer l’adaptabilité d’un véhicule personnel ?
Réponse par Honda qui détourne le mobilier urbain à son profit, prouvant aussi qu’un panneau publicitaire peut s’adapter à toutes audaces créatives.
Un cas se trouvant à cheval entre le street marketing et l’ambient marketing (marketing ambiant en français).
Ici, le bénéfice du produit est montré de manière forte et impactant.
L’enseigne Ikéa est surtout connu pour ses meubles. Mais elle est présente aussi sur la gamme service, et notamment pour aider ses clients à monter ses meubles.
La marque le montre ici de manière fort ingénieuse en imaginant un colleur d’affiches ayant besoin de ce type de prestation.
Ce que l’on pourrait appeler “un coup publicitaire”.
La raison : sur le fond, la marque de restaurant, Mc Donald’s, rappelle un fait connu : elle est ouverte la nuit et, surtout, elle n’indique aucun bénéfice ou avantage à cette offre.
Stratégie mise à part, l’annonce trouve ici un joli moyen de rappeler sa présence en jouant sur la notoriété absolue de son célèbre logo.
Si vous êtes arrivé jusqu’ici, vous avez dû observer que la plupart des campagnes pointent un problème ou un bénéfice général, mais dans ce dernier cas l’audience n’était pas directement mise en scène.
C’est ici corrigé avec la campagne, pardon pour le jeu de mots, lumineuse du journal The Economist.
Pour revenir au début de cet article traitant de 19 cas originaux de street marketing.
Cette annonce ne paye pas de mine, et pour cause, elle vous propose des pennies.
Plus sérieusement, Chevrolet pour mettre en avant son modèle low-cost réalise son annonce une très interactive affiche avec de véritables pièces. Plus de 20 000 pennies !
Un autre coup publicitaire et un très grand.
Coca-Cola, comme Mc Donald’s, n’est plus à présenter. Ni son logo, ni sa marque. Le “problème” des leaders.
Le sujet est ici comment se rappeler à l’existence de tous et de toutes sans avoir grand-chose à dire.
Réponse : en jouant sur la carte du divertissement.
Ici, la marque ne nous dit absolument rien mais, ce n’est pas grave, en jouant la carte de l’ambiant marketing avec brio, on a le vertige par ce rappel publicitaire.
Je ne sais pas si c’est la question que vous posez sûrement mais voici celle que cet annonceur voudrait que vous vous posiez : “est-ce que cette voiture est bien assurée ?”
La campagne sensibilise sur un problème potentiel et réel -mes biens sont-ils bien assurés-, il est très difficile de passer à côté et de ne passer se dire “waouh”.
Une campagne qui tombe à pic donc pour cet annonceur.
Joli cas d’ambient marketing conjugué avec du marketing viral.
Si vous pensez à la première pub de ce listing, Bic, c’est normal : nous sommes à quelques détails près sur les mêmes ressorts.
Un bémol tout de même à cette campagne : à titre très personnel, je trouve cela peu ragoûtant d’associer l’utilisation d’une brosse à dents à une voiture d’entretien de la route.
Pour un produit ménager de type balai-brosse pourquoi mais pour quelque chose d’aussi limite qu’une brosse, je reste très partagé.
Encore un cas très proche de celui de Bic : une partie du paysage est changée positivement grâce au bénéfice supposé du produit.
Ici le cas Mr Propre qui s’insère plus que positivement dans le décor urbain.
Malin, efficace. Bref, une campagne nickel.
Pour revenir au début de cet article traitant de 19 cas originaux de street marketing.
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