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Comment évaluer la valeur de son entreprise ?

Vous avez peut-être envie de vendre votre entreprise, de lever des fonds, de transmettre votre patrimoine ou simplement de connaître la santé financière de votre activité. Quelle que soit la raison, il est important de savoir comment estimer la valeur de votre entreprise, c’est-à-dire le prix auquel vous pourriez la céder ou la racheter.

Mais comment faire ?

Quelles sont les méthodes d’évaluation existantes ? Quels sont les outils à votre disposition ? Quels sont les conseils à suivre pour réaliser une évaluation fiable et objective ?

Nous allons essayer de répondre à toutes ces questions dans cet article, en vous donnant des exemples concrets et des astuces pratiques. Suivez le guide !

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Qu’est-ce que la valeur d’une entreprise ?

L’approche patrimoniale

L’approche financière

L’approche comparative

Quels outils utiliser pour évaluer la valeur d’une entreprise ?

Quels conseils suivre pour évaluer la valeur d’une entreprise ?

Quels sont les aspects juridiques et contractuels de la cession ou de la reprise d’une entreprise ?

FAQ

Conclusion

Pour compléter cet article

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La valeur d’une entreprise est le montant qu’un acheteur potentiel serait prêt à payer pour acquérir l’ensemble des actifs et des passifs de l’entreprise, en tenant compte de ses performances passées, présentes et futures.

La valeur d’une entreprise n’est pas forcément égale à son prix de vente, qui dépend aussi de la négociation entre le vendeur et l’acheteur, ainsi que des conditions du marché. La valeur d’une entreprise n’est pas non plus figée, elle peut varier en fonction de l’évolution de l’environnement économique, concurrentiel, réglementaire, etc.

Il existe plusieurs façons d’évaluer la valeur d’une entreprise, selon différents critères et différentes hypothèses. Il n’y a pas de méthode universelle ni de formule magique pour déterminer la valeur d’une entreprise. Il faut plutôt utiliser plusieurs méthodes complémentaires et les comparer entre elles pour obtenir une fourchette de valeurs possibles.

Nous allons vous présenter les trois méthodes d’évaluation les plus courantes : l’approche patrimoniale, l’approche financière et l’approche comparative.



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L’approche patrimoniale consiste à évaluer la valeur d’une entreprise en fonction de ses actifs et de ses passifs, c’est-à-dire ce qu’elle possède et ce qu’elle doit. On calcule ainsi l’actif net de l’entreprise, qui représente la différence entre ses actifs (immobilisations, stocks, créances, trésorerie, etc.) et ses passifs (dettes financières, sociales, fiscales, etc.). L’actif net correspond à la valeur comptable de l’entreprise, celle qui figure dans son bilan.

L’inconvénient de cette méthode est qu’elle ne tient pas compte du potentiel de rentabilité de l’entreprise ni de sa capacité à générer des bénéfices dans le futur. Elle ne reflète pas non plus la valeur réelle des actifs et des passifs, qui peuvent être sous-évalués ou surévalués par rapport au marché. C’est pourquoi il faut souvent procéder à des corrections ou des retraitements pour obtenir un actif net corrigé ou réévalué, plus proche de la réalité économique.

L’approche patrimoniale est surtout adaptée aux entreprises dont l’activité repose principalement sur des actifs tangibles (immobilier, machines, etc.) et dont la rentabilité est faible ou incertaine. Elle peut aussi être utilisée pour évaluer la valeur minimale ou résiduelle d’une entreprise en cas de liquidation ou de cessation d’activité.


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L’approche financière consiste à évaluer la valeur d’une entreprise en fonction de sa capacité à générer des flux de trésorerie dans le futur.

On part du principe que la valeur d’une entreprise dépend de sa rentabilité et de son potentiel de croissance. On projette donc les flux de trésorerie futurs sur une période donnée (généralement 5 ans) et on les actualise à un taux qui reflète le risque et le coût du capital de l’entreprise. On obtient ainsi la valeur actuelle nette (VAN) ou discounted cash flow (DCF) de l’entreprise.

L’avantage de cette méthode est qu’elle prend en compte les performances réelles et prévisionnelles de l’entreprise, ainsi que le risque associé à son activité. Elle permet aussi d’intégrer les effets des investissements, des financements et de la fiscalité sur la trésorerie de l’entreprise. Elle reflète donc la valeur économique de l’entreprise, celle qui intéresse les investisseurs.

L’inconvénient de cette méthode est qu’elle repose sur des hypothèses et des projections qui peuvent être difficiles à établir et à vérifier. Elle est aussi sensible au choix du taux d’actualisation, qui peut avoir une forte influence sur le résultat final. Elle nécessite donc une bonne connaissance du secteur d’activité, du marché et de l’entreprise évaluée.

L’approche financière est surtout adaptée aux entreprises dont l’activité repose principalement sur des actifs intangibles (savoir-faire, innovation, marque, etc.) et dont la rentabilité est forte ou prometteuse. Elle peut aussi être utilisée pour évaluer la valeur maximale ou optimale d’une entreprise en cas de développement ou de croissance.



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L’approche comparative consiste à évaluer la valeur d’une entreprise en la comparant à celle d’autres entreprises similaires ou proches, dont la valeur de transaction est connue ou estimée. On utilise pour cela des ratios ou des multiples qui permettent de mesurer la valeur d’une entreprise par rapport à un indicateur financier (chiffre d’affaires, résultat net, excédent brut d’exploitation, etc.). On calcule ainsi le multiple de chiffre d’affaires, le multiple de résultat net, le multiple d’EBE, etc. On applique ensuite ces multiples à l’entreprise évaluée pour obtenir sa valeur.

L’avantage de cette méthode est qu’elle tient compte des conditions du marché et des pratiques des acteurs du secteur. Elle permet aussi de se baser sur des données objectives et vérifiables, issues de transactions réelles ou de sources publiques (bases de données, études sectorielles, etc.). Elle reflète donc la valeur relative de l’entreprise, celle qui dépend de l’offre et de la demande.

L’inconvénient de cette méthode est qu’elle suppose que les entreprises comparées soient suffisamment homogènes et représentatives de l’entreprise évaluée. Elle ne prend pas en compte les spécificités et les particularités de chaque entreprise, qui peuvent justifier une décote ou une prime par rapport au marché. Elle nécessite donc une bonne sélection des entreprises comparables et une analyse critique des multiples utilisés.

L’approche comparative est surtout adaptée aux entreprises dont l’activité est standardisée ou banalisée, et dont il existe un marché actif et transparent. Elle peut aussi être utilisée pour évaluer la valeur moyenne ou courante d’une entreprise en cas de cession ou de reprise.


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Pour réaliser une évaluation d’entreprise, il faut disposer d’un certain nombre d’outils qui permettent de collecter, traiter et analyser les données nécessaires.

Voici quelques exemples d’outils que vous pouvez utiliser :

  • Les documents comptables et financiers de l’entreprise : bilan, compte de résultat, tableau de financement, annexe comptable, etc. Ils vous fournissent les informations essentielles sur la situation patrimoniale, financière et économique de l’entreprise.

  • Les documents juridiques et administratifs de l’entreprise : statuts, pacte d’actionnaires, contrats commerciaux, baux, licences, brevets, etc. Ils vous renseignent sur les droits et les obligations de l’entreprise vis-à-vis de ses partenaires internes et externes.

  • Les documents stratégiques et opérationnels de l’entreprise : business plan, plan stratégique, plan d’action commerciale, plan marketing, plan qualité, etc. Ils vous indiquent les objectifs, les moyens et les résultats attendus par l’entreprise dans son domaine d’activité.

  • Les bases de données spécialisées : Fusacq1, Argos2, Insee3, etc. Elles vous permettent d’accéder à des informations sur le marché, la concurrence, les transactions réalisées dans le secteur ou le segment d’activité de l’entreprise.
    Source : https://www.economie.gouv.fr/entreprises/cession-reprise-entreprise-estimation-valeur-economique

  • Les logiciels d’évaluation : EVALEO4, Evaltonbiz5, Valutico, etc. Ils vous aident à réaliser les calculs et les simulations nécessaires pour appliquer les différentes méthodes d’évaluation et obtenir une fourchette de valeurs.
    Source : https://www.economie.gouv.fr/entreprises/cession-reprise-entreprise-estimation-valeur-economique


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Pour réaliser une évaluation d’entreprise, il faut aussi respecter certaines bonnes pratiques et éviter certaines erreurs. Voici quelques conseils que nous vous donnons pour réussir votre évaluation :

  • Soyez objectif et réaliste. Ne surévaluez pas ni ne sous-évaluez pas votre entreprise en fonction de vos sentiments ou de vos intérêts personnels. Basez-vous sur des faits et des chiffres vérifiables et justifiables.

  • Soyez prudent et prudent. Ne faites pas confiance aveuglément aux données ou aux sources que vous utilisez. Vérifiez leur fiabilité, leur pertinence et leur actualité. Prenez en compte les incertitudes, les risques et les aléas qui peuvent affecter la valeur de votre entreprise.

  • Soyez rigoureux et méthodique. Ne négligez pas les détails ni les étapes de votre évaluation. Respectez les règles et les principes de chaque méthode d’évaluation. Documentez et expliquez vos hypothèses, vos choix et vos résultats.

  • Soyez ouvert et critique. Ne vous limitez pas à une seule méthode d’évaluation ni à un seul résultat. Comparez plusieurs méthodes et plusieurs sources entre elles. Analysez les écarts et les divergences que vous observez. Confrontez votre évaluation à celle d’autres experts ou d’autres acteurs du marché.


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Vous avez trouvé l’entreprise de vos rêves et vous êtes prêt à franchir le pas de la cession ou de la reprise ? Félicitations ! Mais attention, il ne suffit pas de s’entendre sur le prix pour conclure l’affaire. Il faut aussi respecter certaines règles juridiques et contractuelles pour sécuriser la transaction et éviter les mauvaises surprises. Quels sont ces aspects à ne pas négliger ?

Nous allons vous les expliquer dans ce paragraphe, en vous donnant des exemples et des conseils pratiques.

  • Le premier aspect à considérer est l’information des salariés. En effet, selon la loi, le cédant doit informer ses salariés de son intention de vendre l’entreprise au moins deux mois avant la signature du contrat de cession. Cette information doit être faite par écrit, par tout moyen permettant de justifier de la date de réception. Les salariés ont alors la possibilité de présenter une offre d’achat, sans que le cédant soit obligé de l’accepter. Cette obligation d’information vise à favoriser la reprise d’entreprise par les salariés, mais aussi à préserver leurs droits et leurs intérêts. Si le cédant ne respecte pas cette obligation, il s’expose à une amende pouvant aller jusqu’à 2 % du prix de vente.
    Source : https://business-builder.cci.fr/guide-reprise/les-aspects-juridiques-et-fiscaux-de-la-reprise-dentreprise

  • Le deuxième aspect à considérer est la rédaction et la signature de l’acte de cession. Il s’agit du document qui formalise le transfert de propriété de l’entreprise entre le cédant et le repreneur. Il doit contenir les éléments essentiels de la transaction, tels que l’identité des parties, la description de l’entreprise, le prix et les modalités de paiement, les garanties accordées, les conditions suspensives, etc.
    Il doit aussi être enregistré auprès du service des impôts dans le mois qui suit sa signature, moyennant le paiement de droits d’enregistrement. L’acte de cession doit être rédigé avec soin et précision, car il engage définitivement les parties et il peut être contesté en cas de litige.
    Source : https://entreprendre.service-public.fr/vosdroits/F36127

  • Le troisième aspect à considérer est la garantie d’actif et de passif. Il s’agit d’une clause qui permet au repreneur de se protéger contre les risques liés à l’entreprise qu’il acquiert. En effet, le repreneur peut découvrir après la cession que l’entreprise a des dettes cachées, des litiges en cours, des anomalies comptables, etc. La garantie d’actif et de passif oblige alors le cédant à indemniser le repreneur pour les conséquences financières de ces événements. La garantie d’actif et de passif doit être négociée entre les parties et préciser son périmètre, sa durée, son montant et ses modalités d’exercice.

Vous l’aurez compris, la cession ou la reprise d’une entreprise n’est pas une opération anodine sur le plan juridique et contractuel. Il faut respecter certaines formalités et certaines précautions pour éviter les pièges et les déconvenues.

Nous vous conseillons donc de vous faire accompagner par des professionnels compétents et expérimentés, comme des avocats, des experts-comptables ou des conseillers en transmission d’entreprise. Ils pourront vous aider à rédiger les documents nécessaires, à vérifier les informations fournies, à négocier les conditions optimales et à sécuriser la transaction.

N’hésitez pas à nous contacter si vous souhaitez bénéficier de notre expertise et de nos services !


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La valeur d’une entreprise n’est pas fixe, elle peut évoluer en fonction de nombreux facteurs internes et externes. Il est donc important d’actualiser la valeur d’une entreprise régulièrement, surtout si l’on envisage de réaliser une opération de cession ou de reprise.

Pour actualiser la valeur d’une entreprise, il faut mettre à jour les données utilisées pour l’évaluation, comme les comptes financiers, les prévisions de trésorerie, les multiples du marché, etc.

Il faut aussi prendre en compte les événements qui peuvent avoir un impact sur la valeur de l’entreprise, comme les changements stratégiques, les innovations, les crises, les opportunités, etc.

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La valeur d’une entreprise dépend essentiellement de sa capacité à générer des profits dans le futur. Pour augmenter la valeur d’une entreprise, il faut donc améliorer sa rentabilité et son potentiel de croissance.

Pour cela, il existe plusieurs leviers d’action possibles, comme :

  • Développer son chiffre d’affaires en fidélisant ses clients, en conquérant de nouveaux marchés, en diversifiant ses produits ou services, en innovant, etc.

  • Réduire ses coûts en optimisant ses processus, en négociant avec ses fournisseurs, en rationalisant ses dépenses, en automatisant certaines tâches, etc.

  • Renforcer sa structure financière en réduisant son endettement, en augmentant ses fonds propres, en sécurisant ses sources de financement, en gérant efficacement sa trésorerie, etc.

  • Valoriser son capital immatériel en protégeant son savoir-faire, en renforçant sa marque, en fidélisant ses collaborateurs, en créant un réseau de partenaires, etc.

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La valeur d’une entreprise n’est pas un chiffre unique et définitif.

Il s’agit plutôt d’une fourchette de valeurs possibles, obtenues par différentes méthodes et basées sur différentes hypothèses. Il faut donc présenter la valeur d’une entreprise de manière claire et transparente, en expliquant les méthodes utilisées, les données retenues, les hypothèses formulées et les résultats obtenus. Il faut aussi indiquer les sources et les références utilisées pour l’évaluation. Il faut enfin souligner les points forts et les points faibles de l’entreprise évaluée, ainsi que les opportunités et les menaces qui peuvent influencer sa valeur.



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Vous l’aurez compris, évaluer la valeur d’une entreprise n’est pas une tâche facile ni anodine. Il faut mobiliser des connaissances, des compétences et des outils adaptés à chaque situation. Il faut aussi adopter une démarche rigoureuse, objective et critique pour obtenir une évaluation fiable et pertinente.

Nous espérons que cet article vous a apporté des éclairages utiles et intéressants sur le sujet. Si vous souhaitez approfondir vos connaissances ou bénéficier d’un accompagnement personnalisé, n’hésitez pas à nous contacter ou à consulter nos autres articles de blog :

  • [Comment optimiser la valeur de son entreprise avant de la vendre ?]

  • [Comment négocier le prix de vente de son entreprise ?]

  • [Comment financer la reprise d’une entreprise ?]

Nous vous remercions de votre attention et nous vous souhaitons une bonne continuation dans vos projets entrepreneuriaux !


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