Comment gérer ses émotions en tant qu'entrepreneur
Être entrepreneur n’est pas de tout repos. Au-delà de la solitude inhérente à la fonction, les difficultés nombreuses peuvent avoir raison de tout vaillant caractère.
Si vous êtes auto-entrepreneur, entrepreneur ou/et commercial et que vous connaissez des hauts et des bas, vous trouverez dans cet article, mais aussi à travers un webinar dédié à cette question toutes les clés pour faire de vos émotions un formidable outil au service de votre développement commercial.
1ère règle : soignez votre environnement
2ème règle : soignez votre hygiène de vie
Avant de commencer un travail sur soi, il faut démarrer par un audit de son environnement. Pour cela : quelques questions à vous poser : « Est-ce que mes proches m’apportent l’énergie nécessaire ? », « Sont-ils un support pour moi ? ». Voici -liste non exhaustive- quelques questions qu’il va être nécessaire de vous poser.
En effet, l’entrepreneuriat est un activité tellement dure que vous n’avez pas le luxe de mal vous entourer. Si votre entourage est neutre pour vous, à la rigueur, pourquoi pas. Mais s’il doit vous prendre de l’énergie, éloignez-vous-en. Et vite !
Si on parle d’un milieu familial toxique, prenez vos distances. Ne participez qu’aux réunions incontournables (fête de Noël, anniversaires, etc.). Donnez des nouvelles de temps en à autre mais sans donner de détails.
S’il est question d’amis, conjoints etc. Il faudra pousser la radicalité.
Dans le cas d’un conjoint, si nécessaire et si possible : partez. Bien entendu, la question doit s’étudier. Mais juste de comprendre qu’il n’est pas possible de mener de front l’activité d’entrepreneur et la gestion d’un•e conjoint•e insupportable. Il y a un moment où l’un de ces sujets va prendre le pas sur l’autre. À vous de choisir lequel.
Il n’y a pas l’esprit d’un côté et le corps de l’autre. Sachez que plus vous aurez une hygiène de vie saine, plus vous serez armé psychologiquement. Au risque d’être sur des poncifs :
Mangez équilibré. À choisir, privilégiez le régime méditerranéen.
Faites du sport. Idéalement la course. C’est très bien pour évacuer les sombres pensées. À défaut, sachez que 30 minutes de marche à pied est recommandé.
Pensez aux siestes. Très important. Elles permettent de recharger vos batteries au cours de journée. Note : idéalement inférieur à 20 minutes environ.
Respectez et surtout soyez attentifs à vos cycles de sommeil (dès le 1er bâillement, n’insistez pas : votre corps vous dit : “va te coucher, t’es crevé”).
Mais aussi : prenez du temps pour vous-même. De souffler. Personne a déclaré que vous deviez travailler comme un âne 24h/24H.
Pour tout le monde c’est dur. Il ne s’agit pas ici de faire une compétition à l’entrepreneur le plus malheureux. Mais juste de se dire que tout créateur d’entreprise doit faire face à un moment donné à des difficultés. Cela fait partie du job. D’ailleurs, c’est parce que l’entrepreneuriat est difficile qu’il est célébré. S’il était facile d’y faire carrière, il y aurait davantage de monde et le mérite n’aurait plus lieu d’être.
Un des entrepreneurs les adulés, Steve Jobs, fait figure de cas d’école. Mais souvent est occulté le fait qu’il ait été renvoyé d’Apple. Sa propre boite ! Je ne sais pas s’il faut mettre un lien entre les difficultés rencontrées et le succès atteint mais il est clair que l’on n’a pas rien sans rien.
Les entrepreneurs qui débutent ont l’avantage de voir grand. De pouvoir faire ce qu’ils veulent. L’inconvénient c’est qu’ils ne sont pas pris au sérieux. Statistiquement, les chances sont contre vous. Et c’est valable pour tout entrepreneur. En revanche, si vous réussissez, les accros que vous aurez eu à affronter seront des jolies anecdotes à raconter.
Si nécessaire : pensez juste qu’en tant qu’entrepreneur, vous avez su choisir une activité que vous adoriez (et sur lequel vous avez fini par devenir expert). Un job si apprécié que les accrocs rencontrés sont finalement peu de choses…
Très lié à la troisième règle. Mais de manière inverse. Rien n’est plus déprimant que de regarder les données de la concurrence. N’oubliez pas que dans communication, il y a le mot communication. Sauf si vous avez un contact travaillant chez l’un de vos concurrents, ne commencez pas à analyser ce qu’il fait.
Bien entendu que les chiffres qu’il communiquera seront bons. Est-ce que vous-même vous criez sur les toits l’ensemble de vos difficultés ? Des impayés ? Des clients qui vous font défaut ? Etc. Pour quelles raisons voulez-vous que vos compétiteurs fassent de même ?
Concentrez-vous sur votre seule activité. Et si vous devez regarder des métriques, prenez alors vos chiffres hebdomadaires. Ou mensuel.
Si vous avez des associés, un mentor, ou un très bon confident : communiquez sur ce qui va. Mais aussi sur ce qui ne n’a pas. Aucun intérêt de tout garder pour vous.
Avec ou sans ce type d’entourage, nous allons faire ici appel à l’intelligence émotionnelle. Ce principe a été théorisé par le psychologue américain Daniel Goleman. Il part du principe qu’intellect et émotion sont intimement liés. Que l’un ne va pas sans l’autre.
Exemple : vous pouvez être brillant à l’école. Mais si vous ne savez pas gérer votre stress alors votre « intelligence » ne vous sera pas d’une grande utilité au moment de passer l’examen.
La première action à faire est donc de prendre conscience de vos émotions. Il est question ici de ne pas les refouler. Si vous êtes triste, assumez d’être triste. Pareil pour un sentiment comme la colère.
C’est un peu comme avec un alcoolique. Si ce dernier ne prend conscience qu’il a un problème avec l’alcool, il n’y a pas besoin d’être un spécialiste du cerveau pour comprendre que son addiction risque d’être là pour un moment.
Ici c’est la même chose. Prendre conscience de sa vulnérabilité, de manière contre-intuitive, c’est le meilleur moyen de se fortifier.
Ensuite mettez un mot. Plusieurs même. Analysez le plus finement possible l’état émotionnel dans lequel vous êtes. Si besoin, vous pouvez coucher sur papier ce qui vous traverse par la tête.
Étape suivante : de juger les choses avec bienveillance. Il n’y a pas de mauvaise émotion. Seulement, elles ne doivent pas prendre le contrôle. Donnez-vous le temps nécessaire pour les réguler.
Il peut être intéressant en parallèle lorsque les émotions montent d’un coup de prendre conscience aussi de sa respiration. Ceci à travers ce qu’on appelle “la cohérence cardiaque”. Le principe est simple : comptez 5 temps pour chaque phase de votre respiration. 5 temps pour expirer. 5 temps avant de reprendre une nouvelle inspiration, etc. Oui, nous sommes très proche de la méditation.
Avec tout cela, n’oubliez pas de revenir sur votre vision, ce qui vous anime dans votre activité d’entrepreneur.
En conclusion, être entrepreneur implique de vivre des émotions intenses et variées, qui peuvent avoir un impact positif ou négatif sur la productivité, la créativité et la santé.
Pour gérer ses émotions de manière efficace, il est indispensable de développer son intelligence émotionnelle, qui regroupe plusieurs compétences clés : la conscience de soi, la maîtrise de soi, la communication assertive, l’empathie et la résilience.
Ces compétences permettent non seulement de mieux se connaître et se respecter, mais aussi de mieux comprendre et apprécier ses collaborateurs, ses clients et ses partenaires.
La régulation émotionnelle est donc un facteur essentiel de réussite et d’épanouissement pour tout entrepreneur, qui peut s’appuyer sur des ressources, des conseils et des témoignages adaptés pour y parvenir.
Nous espérons que cet article vous a été utile et que vous avez trouvé des solutions pour garder le moral au quotidien.
N’hésitez pas à nous faire part de vos commentaires et à partager cet article avec vos contacts. 😊
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