5 conseils à suivre pour trouver le bon associé
Trouver son cofondateur peut s’avérer être, sur une période de son existence, la mission d’une vie.
Après tout, au vu de l’enjeu, monter une boîte, cela peut se comprendre. Sans compter que du choix de ce partenaire peut dépendre le succès ou l’échec de votre société. On comprend alors que la chose soit prise très au sérieux et à cœur.
Pour avoir connu à plusieurs reprises le sujet de la recherche d’associés mais celui également d’en avoir, je vais vous apporter sur le sujet quelques astuces mais aussi vous indiquer les pièges à éviter.
L’objectif étant de vous aider à aborder sereinement des questions comme : avez-vous réellement besoin d’un cofondateur (et comment éventuellement s’en passer) et où trouver un cofondateur.
Avez-vous besoin d’un cofondateur ?
Avez-vous besoin d’un CTO (=développeur) comme cofondateur ?
Combien de cofondateur pouvez-vous avoir ?
Quand recrutez un cofondateur ?
C’est la première question à vous poser.
Je rencontre souvent des entrepreneurs ou porteurs de projet qui cherchent un cofondateur mais pas selon moi pour les bonnes raisons.
En général, voire très souvent, c’est pour avoir un développeur pour coder « leur idée géniale ». Et le plus souvent, ils prennent du très mauvais bout ce sujet.
Déjà, numéro 1, pourquoi un développeur, s’il est bon, donc probablement en poste, arrêterait tout du jour au lendemain pour se priver d’un salaire pour suivre les idées d’un autre et qui, statiquement, a toutes les chances de connaître l’échec ?
En général, ces entrepreneurs en recherche d’un cofounder n’ont rien commencé : pas de création de communauté, pas l’ombre d’un MVP ou essayer de tester leur idée sans application.
Ce type d’entrepreneurs ne comprend ou/et ne sait pas qu’avant l’application, il y a déjà une proposition de valeur qui peut déjà être mise en place, certes manuellement, mais sans le moindre bout de code.
Si le projet, même sommairement, était déployé, cela donne déjà plus envie à quelqu’un de vous rejoindre que si rien n’est fait.
Bref, pour donner envie, comme en séduction : être bien avec soi-même. Si vous avez déjà avancé sur votre projet, vous donnerez davantage envie que si vous ne savez pas par où commencer.
De plus, comme vous ne savez jamais où ira l’association (statiquement plus mal que bien), autant être préparé au pire : à savoir se retrouver tout seul.
Maintenant, développons quelques instants cette question. C’est en général celle qui génère le plus l’envie de démarrer à deux un projet entrepreneurial.
Donc avez-vous besoin d’un CTO ? Réponse de normand : cela dépend.
Si vous vous basez sur :
Une application « pure » oui probablement. Et, je vous dirais qu’avec les récents développements du no code, cette réponse reste encore à relativiser.
Définition du no code : il s’agit d’une offre logicielle vous permettant de concevoir des web app ou des applications mobiles sans avoir à écrire une ligne de code.
Par-exemple, ce site web a été conçu avec Squarespace sans l’aide du moindre développeur informatique. Mais il existe tout un tas de sites en ligne vous proposant ce type de services (Webflow, Wordpress, Softr, etc.).
Pour connaître la liste de solution pour en no code, c’est ici : “la liste de solutions en no code pour entrepreneur”
En revanche, si vous vous basez sur :
Un service de type e-commerce, vous aurez davantage besoin d’un profil commercial ou expert en marketing
De mon point de vue, l’idéal est trois.
Maintenant, il n’y a pas de règle absolue. On peut être très bien à deux, comme l’on peut être bien à 4.
Seulement, si vous êtes à deux plutôt qu’à trois, en cas de différent, il va être plus difficile de trancher.
Si vous êtes au-delà de trois cofondateurs, les choses risquent d’être compliquées si vous souhaitez aller vite. Et, forcément, vous multipliez les risques de divergences ; car comme dit l’adage : « autant de têtes, autant d’avis ».
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Avant de vous poser la question de quand recrutez un cofondateur, il faut d’abord vous questionner sur où vous souhaitez être à court, moyen ou long terme.
Mais pas que.
Si vous souhaitez absolument trouver la perle rare avant de commencer, prendre en compte alors que pendant tout ce temps vous n’aurez rien démarré.
A titre personnel, je pense qu’il faut toujours se poser la bonne question : veut-on monter une boîte ou ne veut-on pas être seul ?
Je précise qu’il n’y a pas de mauvaise réponse. Si c’est la première question, alors foncez sans attendre et formez-vous sur les compétences en cours de route. Et si la boîte grandit, vous embaucherez les compétences manquantes.
Si c’est la deuxième question, très bien, acceptez alors d’être patient. Ou alors, éventuellement, de revoir vos attentes sur le niveau de compétences. Car à trop attendre, vous risquez, au final, de ne rien faire.
Pour trouver votre cofondateur, il y a d’abord le premier cercle. Et contrairement à ce que l’on pourrait entendre : oui, il est possible de travailler avec sa famille. Seulement, comme avec un membre de sa famille ou pas, la question des valeurs sera très importante.
En fait, vous ne pouvez pas ne pas travailler avec un membre de votre famille sur l’argument que c’est quelqu’un de votre famille… Et l’inverse est vrai également.
Donc balle au centre. Cependant…
Il existe deux arguments en faveur d’un membre de sa famille.
Le premier : a priori, vous vous connaissez déjà. Vous gagnez ainsi du temps. Cela ne doit pas empêcher bien sûr de continuer à vous apprendre mais avec un inconnu vous partez de zéro.
Le second : a priori toujours, la confiance devrait être là. Bien entendu, je n’ignore pas que les liens familiaux n’interdisent pas la trahison mais si votre famille ne ressemble pas à celle de Dallas, il doit exister une possibilité que la tentation de se faire défaut soit moins forte qu’avec un parfait inconnu.
Ces arguments sont aussi valables avec les autres membres de votre 1er cercle comme les amis (à distinguer des copains).
Et il va de soi que j’entends les nombreuses spécificités qu’il peut exister. Il est peut-être ainsi plus envisageable et facile de travailler avec un ancien collègue qu’avec son meilleur ami.
En ce sens, tout ce qui est dit là doit vous faire considérer que toute option est à prendre. Elle n’est pas à se jeter dessus pour autant sans prudence mais si certaines personnes gravitent dans votre univers depuis un certain nombre d’années et que vous avez réussi à survivre à cette période sans vous étriper, c’est déjà un signe.
Dans le cadre de votre recherche de votre moitié professionnelle au sein de votre 1er cercle, demandez à celui-ci s’il ne connaît pas des personnes susceptibles de faire l’affaire.
Et allons plus loin : demandez à toute personne que vous rencontrez si celle-ci ne connaît pas quelqu’un. Vous n’avez rien à perdre et sait-on jamais.
En parallèle, vous pouvez également effectuer des recherches en ligne : groupes d’entrepreneurs sur Facebook, Linkedin, les communautés réunies sur Slack, Bootcamp, Accélérateurs, programme pour startups.
Concernant les pépinières, incubateurs, accélérateurs, et autres structures entrepreneuriales : soyez audacieux : envoyez un email aux responsables pour leur faire part de vos recherches.
Ils ne répondent pas aux emails ? Appelez-les.
Au pire, ils ne vous répondent pas ou/et n’ont rien pour eux. Dans l’idéal, ils ont peut-être quelqu’un à vous présenter.
Pour connaître la liste des incubateurs, c’est ici : “La liste des incubateurs sur Paris et la France”
Et voici une petite liste de sites spécialisés dans la recherche d’associés :
PartnPro
TiGcRe
Biznessfull.com. Plateforme de mise en relation entre porteurs de projet et candidats à projet.
MeetPRO
M’associer
Sharek. Site qui vous propose de rejoindre un projet innovant
IdeasVoice
Cofondateur.fr. Pour trouver son associé développeur/CTO
Quantité d’événements tournés vers l’entrepreneuriat sont organisés chaque année. Donnez-vous les moyens d’être présent à un maximum d’entre eux.
Pour donner la meilleure des impressions lors des évènements de networking, ces articles : “9 tips de réseautage pour faire grande impression aux événements”, “Ce que vous devriez savoir sur la prise de parole en public”
Tournez-vous vers des sites comme meet-up, Event-Brite et inscrivez-vous également à la newsletter d’incubateurs comme celle de The Family.
Pensez à revenir vers votre ancienne école et lieux de travail
Revenez vers votre lieu de formation, interrogez vos anciens collègues, etc. N’oubliez pas les espaces de coworking, si vous en profitez d’un actuellement.
Pour résumer : la terre entière ne doit pas ignorer que vous êtes en recherche d’un cofondateur.
Revenir au début de l’article sur les 5 conseils pour trouver le bon associé.
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