Vous cherchez des clients tout en cherchant à développer votre réseau seulement il n’y a que 24 heures dans une journée. À cela, vous n’avez pas forcément envie de vous disperser sur l’ensemble des réseaux sociaux existants ou allez assister à un événement présentiel avec le risque que celui-ci soit inintéressant.

Il fut une époque où je vous aurais invité alors à réseauter, prospecter et, si vous êtes un entrepreneur avide d’apprendre de manière continue, à vous rendre alors sur le réseau social professionnel Linkedin pour faire tout cela à la fois.

Si vous êtes dans le BtoB, c’est alors un excellent terrain de jeu pour les deux premiers sujets. Pour la formation, si vous ne souhaitez pas payer, plutôt suivre les pertinents profils prolixes en conseils ; et si vous avez du budget, d’opter alors, en complément, vers la version premium de Linkedin où quantité de formations, sous format vidéo, est en présence abondante.

Aujourd’hui, ce conseil reste valable mais j’y ajouterais Clubhouse. Si vous ne connaissez pas, il s’agit d’une application de réseau social mais audio. Ainsi tout passe par la voix. Le principe de base est de pouvoir assister à une audioconférence virtuelle où vous avez un ou plusieurs orateurs, parfois accompagnés d’un ou plusieurs modérateurs, qui traite d’un sujet devant une audience composée d’auditeurs. Un peu comme une émission de radio. Sauf qu’ici il n’y pas de lieu physique pour l’enregistrement. Tout le monde est, géographiquement de son côté, muni de son seul téléphone et de l’application.

Pour en savoir plus sur Clubhouse : “Clubhouse, fausse bonne idée ?”

J’ai employé le mot audioconférence mais parfois selon la room (=salle virtuelle de conférence audio), les échanges ou les propos qui s’y tiennent sont plus de l’ordre d’une discussion de comptoir de café. C’est ici, sans mauvais de jeu de mots, que l’application va nous intéresser : cet aspect où il y a à boire et à manger.

Ainsi, il existe des rooms à l’ambiance très professionnelle et d’autres au ton plus informel. Nous allons donc observer ici, comment, selon votre objectif, vous pourrez tirer parti de cette diversité.

Clubhouse pour réseauter

Clubhouse pour développer son activité professionnelle

Clubhouse pour se former

Clubhouse pour faire croître la taille de ses réseaux sociaux

Qui dit monde, dit possibilité de réseauter.

Oui, il est possible de développer son réseau sur Clubhouse mais il faudra d’abord vous mettre au clair sur votre stratégie.

Pour être pratique, prenons l’exemple suivant : disons, que vous cherchez de potentiels partenaires ou/et des apporteurs d’affaires. En ce sens, ciblez des rooms en fonction de votre activité.

Toujours dans un exemple lambda, si vous êtes courtier en prêts immobiliers, cherchez les rooms qui traite de la question immobilière, et participez-y. Bien-entendu, cela ne suffira pas.

Réseautage ou recherche de clients, le secret est le même : faîtes-vous remarquer.

Et pour se faire remarquer : la stratégie la plus simple est la plus efficace : montez sur le stage. Le stage, c’est un espace virtuel dans l’espace virtuel. Il est l’équivalent de la scène dans le monde réel.

Afin de pouvoir y accéder, il faut déjà que l’organisateur ou/les modérateurs le permettent. Ce n’est pas toujours le cas. Pour des raisons qui leur sont propres, certains ne souhaitent pas d’interventions de la part du public.

Petit conseil donc : si vous êtes dans l’unique objectif de réseauter et que vous êtes dans une room où il n’est pas possible de lever la main pour prendre la parole (ou raise your hands) : fuyez. Il n’y a déjà pas d’automaticité entre lever la main (c’est l’action qui signale à l’organisateur et aux éventuels modérateurs que vous souhaitez venir intervenir sur scène) et pouvoir monter sur scène. Si d’entrée de jeu, il est indiqué que cela n’est pas permis : pas la peine de perdre votre temps à y rester de mon point de vue.

Je continue sur notre processus de réseautage.

Les raisons pour monter sur scène, sauf cas particuliers, sont au nombre de deux : soit c’est pour poser une question, soit c’est pour apporter une réponse ou un complément à une information.

L’idéal est d’apporter une réponse car, ainsi, vous montrez une expertise ou une valeur. Ce point nous sera d’autant plus utile pour la suite.

Autre conseil : systématiquement, que ce soit pour poser une question, ou pour apporter une réponse, présentez-vous. Et, idéalement, via la voie royale du storytelling. Le temps reste court. Vous ne clôturez pas la room. Autant alors marquer les esprits par un court et captivant récit de votre parcours.

En général, surtout quand vous avez montré une expertise et qu’il y a un minimum d’auditeurs dans la salle, il n’est pas impossible de gagner ainsi des followers. Voire même des auditeurs ou auditrices qui viennent vous demander des précisions par message privé.

Pensez alors à regarder de temps à autre l’onglet « request » de votre messagerie. L’ergonomie, perfectible de mon point de vue, n’indique pas suffisamment de manière claire l’arrivée de ce type de messages (apparemment considérés comme des spams puisque ce sont des messages provenant d’expéditeurs n’étant pas dans vos profils suivis).

Pour terminer et pour le reste, nous sommes sur du classique : avec vos followers, si vous estimez leurs profils intéressants, pratiquez le follow-back. C’est-à-dire de les suivre en retour. Je vous déconseille le follow-back inconditionnel (donc de suivre automatiquement toute personne qui vous suit). Et, ensuite, d’échanger avec ce contact Clubhouse.

Autre conseil : si possible, et si potentiel, ne restez pas sur un échange par écrit et donnez-vous pour objectif d’avoir un échange de vive voix, idéalement par téléphone.

Sur Clubhouse, impossible de savoir si un utilisateur ou une utilisatrice est actif ou pas. Dans le scénario d’une utilisation de manière dilettante de la part de votre contact, ne prenez pas de risques : demandez le numéro de téléphone. Vous n’êtes ainsi plus dépendant de l’application pour entrer en contact avec votre interlocuteur.

Pour trouver des nouveaux clients via Clubhouse, nous passons ici à la vitesse supérieure : si monter sur le stage afin d’intervenir de manière pertinente est une approche intéressante, organiser ses propres rooms et, idéalement, créer son propre club est encore plus profitable.

En effet, en tant qu’organisateur, vous faîtes ce que vous voulez. Durée, thématique, choix des modérateurs, laisser le public intervenir ou pas, c’est vous qui décidez.

Une contrepartie, tout de même : à vous de tout organiser et d’assurer une certaine qualité. En absence de valeur perçue de votre room, la sanction est immédiate : votre audience déserte la room.

Ainsi, comme pour un article de blog, le choix de votre thème mais aussi de votre room devra faire l’objet d’une réflexion. « Quelles questions se pose mon audience à laquelle je peux répondre ? ». Voici une des (nombreuses) questions que vous devrez par-exemple vous poser.

Astuce : si vous n’avez pas encore d’audience ou beaucoup de followers, rapprochez-vous d’influents ou de « gros comptes » et échangez avec eux quant à la possibilité de les inviter à vos rooms, ou encore d’organiser des rooms au sein de leurs clubs.

Définition d’un club sur Clubhouse : un club est un espace qui permet aux utilisateurs de créer une communauté autour d’une thématique. Ainsi, le club va permettre aux créateurs de contenu d’héberger tout ou partie de ses rooms.

Par-exemple, j’ai créé le club « Psychologie et vente » (plus d’une centaine de membres à ce jour). Depuis ce club, j’organise toutes mes rooms qui ont cette thématique. Il est ainsi possible de suivre ce club sans forcément me suivre. Les abonnés à cette room sont, à priori, intéressés par la thématique de la psychologie associée aux techniques de vente et souhaitent être informés des événements s’y rapportant

Pour créer un club sur Clubhouse :

• Depuis la page d’accueil, tapez sur votre profil en haut à droite.

• Depuis votre profil, allez tout en bas, et sélectionnez, sur la dernière ligne, la case avec un plus.

J’ai parlé plus haut d’audioconférence. Ce qui est, au passage, le cœur du sujet de l’application Clubhouse (on finirait par l’oublier au sein de cet article).

Ainsi, si vous donnez des audioconférences afin de montrer votre valeur, vous pouvez aussi vous-même être « client ».

À titre d’exemple, j’ai ainsi pour ma part eu l’occasion d’approfondir mes connaissances en SEO, en marketing digital mais aussi en prise de parole en public.

Et, cerise sur le gâteau, avec la présence d’une majorité d’anglophones, de pouvoir progresser dans la langue de Shakespeare. Le tout gratuitement.

Note : afin de véritablement avancer sur le sujet de l’apprentissage de langue anglaise, je me suis donné un objectif d’un échange ou une intervention par jour sur une room où la langue anglaise est utilisée. L’application étant d’origine américaine, et ayant envahi l’Angleterre, une majorité d’utilisateurs et des rooms anglais ou/et parlent anglais.

Pour être honnête, c’est la partie que je n’ai pas vu venir.

On ne peut pas faire figurer, via un lien actif, son site web sur Clubhouse (tant pis pour le référencement naturel). En revanche, on peut y indiquer son adresse de compte Instagram et Twitter. Et, de temps à autre, après certaines interventions sur des rooms ou après les miennes, je constate quelques abonnés en plus. Ce ne sont pas des chiffres élevés mais c’est toujours cela de pris.

Pas mal, pour une application qui, à la base, était vendue comme simplement une application de réseau social basée sur uniquement de l’audio.

Pour me suivre sur Clubhouse : Clubhouse.com/@michael.capgras

Revenir au début de l’article sur les 4 jolies manières d’utiliser Clubhouse.

En besoin de réseauter afin de développer votre clientèle ? Alors venez vite vous inscrire à l’une de nos réunions de notre réseau d’affaires.